Ces savants se demandent si tout ce qui contient de la représentation dans son corps n'est pas au fond passible de pensée. Ainsi, la machine qui manipule les symboles, pour peu que ces symboles se réfèrent au monde extérieur, selon eux, penserait. Mais il est notable qu'aucun de ces savants ne se demande quelles formes extrêmes peuvent prendre de telles représentations symboliques : car, à tout prendre, avec une telle définition de la pensée on découvrira un jour que les nuées du ciel ou les trombes magnétiques du Soleil pensent, elles aussi |
| | Et pourquoi non ? Le thème de l'homme qui n'est pas seul dans la nature à jouir du privilège de la conscience, ou de la pensée, n'est pas nouveau. On le trouve déjà chez Gérard de Nerval : | | | .
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