Il n'y a rien de pressé à ce que le monde culmine en un point quelque part à notre instant. Déjà, le fait que le monde pourrait culminer quelque part en un instant est une torture, mais d'un genre malaisé à communiquer. Il suffit de se dire que si tel devait être le cas, si le monde devait réellement culminer en un point à quelque instant, la charge de sens qui s'inscrirait en cet espace-temps serait si lourde, si lourde, que rien n'y résisterait, et la folie se ferait chair. Mais qu'un être qui est à la fois personne et prédicat s'inscrive dans cet instant, c'est ce que vraiment je ne peux comprendre.
<< << >>
|