Quand l'un tient l'autre, cet un est cet autre. Et il est vain, alors, de condamner l'un sans condamner l'autre, et réciproquement. Le temps qui passe alentour de la problématique ne peut défaire ce lien, qui est le plus substantiel de tous, et le plus propre à l'alimenter. Il est vain de récriminer contre nos dirigeants, auxquels ne manque vraiment aucune « case », sinon les nôtres propres. Tout ce qui se fait dans le monde, c'est nous qui le faisons, à notre échelle, et le bout de l'univers est au coin de ma cuisine. Une fois compris que tout se tient, il n'y a plus de raison de s'effaroucher pour un rien, car nous sommes notre propre coupable, —— ce qui revient à annuler l'élan de la culpabilité. |