Sans cette dissonance, la vérité ne saurait apparaître, elle qui est, non pas état, mais processus. Et, comme elle est le processus qui accompagne, au fil des dissensions, la résolution du conflit, mais qu'elle n'est pas cette résolution elle-même, la vérité sociale est possible. C'est pourquoi il est important d'avoir tort quand les autres ont raison, par exemple. Mais alors, à l'échelle supérieure, ce n'est plus avoir tort ni raison, c'est participer du processus, tout simplement. Ainsi, l'on comprend que l'avancement d'un discours se base sur l'avancement de ses parties.