Commentez moi ! ➤ Fort ancien, recopié le 20 mai 2010 : Quand l'homme exténué par six jours d'échouage Quitte le erre-hère Le erre-hère est un néologisme (= un mot inventé), également un jeu de mots, pour désigner le R.E.R = le Réseau Express Régional, moyen de transport constitué de trains rapides, qui sillonnent Paris et sa banlieue, la région parisienne. Le ballottage est un terme impropre pour dire que les wagons de R.E.R tanguent un peu le long des voies : ils « ballottent » le voyageur, mais le terme exact devrait être « ballottement » et non « ballottage » (c'est une licence poétique). (Erre-hère est un jeu de mots, car il feint de voir dans le mot R.E.R l'étymologie « qui fait errer un hère ». Un hère est un pauvre homme. Le erre-hère est là où errent les hères.) au cinglant ballottage C'en est fini de peine et les fluves Le mot fluve n'existe pas, on dit au singulier : « l'effluve », et l'effluve ou les effluves, cela veut dire l'émanation d'un corps, une odeur, par exemple. Cette création est une licence poétique. du soir Peuvent enfin fuser au travers sa passoire Il descend moitié ivre étourdi ineffable Un air chaud lui sourit que d'ennuis négligeables Un air frais le convie impromptu conquérant À vaincre l'escalier le plus haut le plus grand Par delà la jetée on a accès au mail La passerelle auguste enjambe la ferraille Les dômes de métal attirent la violence Un escalier un autre on ne s'arrête pas Ô merveilleux vertige enivrant bruit des pas Et pour longtemps encor l'homme suit son errance << >>
➤ Fort ancien, recopié le 20 mai 2010 : Quand l'homme exténué par six jours d'échouage Quitte le erre-hère Le erre-hère est un néologisme (= un mot inventé), également un jeu de mots, pour désigner le R.E.R = le Réseau Express Régional, moyen de transport constitué de trains rapides, qui sillonnent Paris et sa banlieue, la région parisienne. Le ballottage est un terme impropre pour dire que les wagons de R.E.R tanguent un peu le long des voies : ils « ballottent » le voyageur, mais le terme exact devrait être « ballottement » et non « ballottage » (c'est une licence poétique). (Erre-hère est un jeu de mots, car il feint de voir dans le mot R.E.R l'étymologie « qui fait errer un hère ». Un hère est un pauvre homme. Le erre-hère est là où errent les hères.) au cinglant ballottage C'en est fini de peine et les fluves Le mot fluve n'existe pas, on dit au singulier : « l'effluve », et l'effluve ou les effluves, cela veut dire l'émanation d'un corps, une odeur, par exemple. Cette création est une licence poétique. du soir Peuvent enfin fuser au travers sa passoire Il descend moitié ivre étourdi ineffable Un air chaud lui sourit que d'ennuis négligeables Un air frais le convie impromptu conquérant À vaincre l'escalier le plus haut le plus grand Par delà la jetée on a accès au mail La passerelle auguste enjambe la ferraille Les dômes de métal attirent la violence Un escalier un autre on ne s'arrête pas Ô merveilleux vertige enivrant bruit des pas Et pour longtemps encor l'homme suit son errance << >>
➤ Fort ancien, recopié le 20 mai 2010 :
Quand l'homme exténué par six jours d'échouage Quitte le erre-hère Le erre-hère est un néologisme (= un mot inventé), également un jeu de mots, pour désigner le R.E.R = le Réseau Express Régional, moyen de transport constitué de trains rapides, qui sillonnent Paris et sa banlieue, la région parisienne. Le ballottage est un terme impropre pour dire que les wagons de R.E.R tanguent un peu le long des voies : ils « ballottent » le voyageur, mais le terme exact devrait être « ballottement » et non « ballottage » (c'est une licence poétique). (Erre-hère est un jeu de mots, car il feint de voir dans le mot R.E.R l'étymologie « qui fait errer un hère ». Un hère est un pauvre homme. Le erre-hère est là où errent les hères.) au cinglant ballottage C'en est fini de peine et les fluves Le mot fluve n'existe pas, on dit au singulier : « l'effluve », et l'effluve ou les effluves, cela veut dire l'émanation d'un corps, une odeur, par exemple. Cette création est une licence poétique. du soir Peuvent enfin fuser au travers sa passoire Il descend moitié ivre étourdi ineffable Un air chaud lui sourit que d'ennuis négligeables Un air frais le convie impromptu conquérant À vaincre l'escalier le plus haut le plus grand Par delà la jetée on a accès au mail La passerelle auguste enjambe la ferraille Les dômes de métal attirent la violence Un escalier un autre on ne s'arrête pas Ô merveilleux vertige enivrant bruit des pas Et pour longtemps encor l'homme suit son errance << >>
<< >>