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➤ Composé le 14 mai 2010, Ariscure en fit les frais :
Ces après-midis insensibles
Où je vaquais, tout indolent,
Aux questionnements putrescibles
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De toute science me saoûlant !
L'allure jamais achevée
Du temps coulant à contre-jour
Dans les terribles assemblées
De tous les auteurs de mes jours !
Le terrible être inconséquent
De l'amitié si peu tentée,
Quand je lui préférais l'empan
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D'un lieu de solitude hanté !
J'ai passé une enfance avide
De rencontrer le beau mystère
De Celle qui saurait, limpide,
Lever du Sens le voile austère;
Quoique jamais ne la connusse
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En mes années de formation,
L'Excellente qui tant et plus
Est de ma vie la fondation
Sut m'inspirer dans les silences
De cette jeunesse amoindrie
Sa Vérité, ses Véhémences
Et son plus tendre Oaristys
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Vénusté
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gracile, envers qui
J'affutais de longtemps ma parade amoureuse,
Tragique amie, amante, oiseuse,
Sans rien savoir de Toi, déjà j'étais conquis;
Aussi, vois-tu, en ce jour d'hui,
Rien de ce qui signa notre union lumineuse
Quoique n'étant plus là, ô Gueuse !
Ne m'entraîne en l'idée que Tu sois abolie.
Car, présente en fait, oh, si sûr !
Présente dans la vie que mordions, enragés,
De replis de temps partagés,
Notre histoire irradie et passé et futur !
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[Œuvre d'Escape, 1990-2015 (achevée, présentée au monde), auteur initial : Escape, France]. Copyleft : cette œuvre est libre, vous pouvez la copier, la diffuser et la modifier selon les termes de la Licence Art Libre http://www.artlibre.org
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