|
Escape, mû par Elle, délivre un enseignement.
Si l'on ne concède pas à l'existence la propension à faire mourir autant qu'à faire naître, alors on crée de l'excès. De même, si l'on ne concède pas la propension à faire naître autant que celle à faire mourir, on crée automatiquement du manque.
La mort par brassées autour de nous surgit : nous devons accepter la terminaison des étants, qu'ils soient êtres ou potentialités, réalités ou projets, afin d'être en harmonie avec les êtres qui eux, naissent, ou avec ceux qui ne naissent ni ne meurent. Il en est qui se contentent d'être.
La tristesse est la réaction englobante face à tout chagrin de ce qui meurt, mais cette tristesse est règle de l'univers, au même titre que la joie qui ondule dans le sillage des naissances. Il se trouve juste que l'univers ne calcule pas, si bien que l'un et l'autre s'équilibrent.
Quand la tristesse cesse d'être triste, et la joie, joyeuse, le monde fait un tour complet sur lui-même
....
|