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Escape, mû par Elle, délivre un enseignement.
Sept huitièmes des problèmes dans le monde sont dûs aux acteurs qui surjouent. 2Dans toutes les situations qui se présentent, il est du manque, ou bien de l'excès. 3Ce manque ou cet excès crée du déséquilibre. 4Ce déséquilibre crée à son tour de nouvelles situations, et au passage des problèmes qui se présentent dans le monde.
5Le temps de dénouer ces problèmes, il s'en présente déjà d'autres. 6C'est qu'il ne sert à rien de vouloir les dénouer, tant leur structure est intriquée. 7La causalité qui les agit est interne : c'est le désir trop hâtif des acteurs qui surjouent.
8Le temps de ne plus jouer, c'est celui qui abolit ce surjeu. 9C'est ce temps qui abolit les problèmes, en coupant les ronces et les taillis à la racine, que le feu ne se propage plus. 10Mais cela veut dire renoncer à toute fausse ambition, toute poursuite effrenée, laquelle hâte le destin funeste de l'homme.
11La vérité du jeu de l'acteur réside dans sa capacité à maintenir une tension entre lui et le monde environnant. 12Dans le non-jeu détaché de celui qui ne surjoue plus, il y a de la place pour une nouvelle quantité d'être.
13On interrogeait Jean-Claude Van Damme
[Œuvre d'Escape, 1990-2015 (achevée, présentée au monde), auteur initial : Escape, France]. Copyleft : cette œuvre est libre, vous pouvez la copier, la diffuser et la modifier selon les termes de la Licence Art Libre http://www.artlibre.org
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