des vanités, de belles

Des vanités de toutes parts, de belles !  Mais aussi, d'utiles !  L'enfant a commencé à apprendre, et c'est dans la vanité, certes, il s'y est accompli...  Ses parents avaient-ils fait mauvais calcul : toute sa science se dorait d'éprises de beauté, de désir de paraître.  Il s'est rengorgé de ses connaissances, a fait bon commerce avec tels autres; il s'est investi dans l'arachnéenne connaissance; il s'est meurtri de vouloir en savoir toujours plus, et cependant, en cette époque, quoi qu'il sût, il ne savait que rien !  Rien !  

Puis, cette plage de savoir vain accomplie, reposée sur le littoral du réel, sa soif de quédance, son empire des choses, se sont conflués en eux-mêmes, et il a découvert que de tant vouloir savoir, telle était la bonne volonté du Ciel à son égard : ainsi l'on voit que cet énergumène a fini par atteindre tel pallier; et si lui l'a pu, —— que ne le pouvez-vous aussi, ô, mes enfants !

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