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au pochoir





Stanley Cubique((??))

    
Le nom de Stanley Cubique est un jeu de mots sur Stanley Kubrick, —— un réalisateur américain né le 26 juillet 1928 à New York, dans le quartier du Bronx, et mort le 7 mars 1999 à son domicile d'Hertfordshire dans la banlieue de Londres.

Après des débuts dans la photographie, Kubrick, autodidacte, sera également son propre directeur de la photographie, producteur, scénariste ou encore monteur. Ses treize long-métrages en quarante-six ans de carrière l'imposent comme un cinéaste majeur du XXe siècle.

Stanley Kubrick a réalisé, entre autres : « Les Sentiers de la gloire », « Lolita », « Docteur Folamour », « 2001 : L'Odyssée de l'espace », « Orange mécanique », « Barry Lindon », « Shining », « Full Metal Jacket » et « Eyes Wide Shut ».


composait une histoire par l'accumulation pratique de tout ce qui n'était pas consigné.  Il en mesurait l'objectivité de l'objectivité et la subjectivité de la subjectivité.  Bourdonnant de prédicats, il sortit de chez lui.  

Chemin faisant, il rencontra le nouveau Numéro Deux((??))

    
Dans la série télévisée Le Prisonnier (The Prisoner), le Numéro Deux est le chef du Village (ou plutôt, le représentant toujours remplaçable du véritable chef, le Numéro Un, que nul ne connaît et qu'on ne voit jamais).  

Le Numéro Deux s'efforce par tous les moyens de faire « craquer » le Numéro Six (= le Prisonnier), c'est-à-dire, de savoir pour quelle raison il a démissionné, et aussi de le faire passer dans son camp.  

(C'est la série de 1967 qu'il faut regarder, et non la regrettable version de 2009.)  


.  « Entretenez-moi de votre dernière production, lui demanda celui-ci.  —— Je ne le peux.  —— Quelle en est au moins la thématique ?  —— C'est une histoire qui commence ainsi : ``Ce jour-là, le monde semblait prêt à accoucher d'une nouvelle doctrine''. »  Le Numéro Deux prétexta un appel et s'éloigna.  

Chemin faisant, il rencontra un irresponsable.  « Mettez-moi au courant de votre dernière œuvre, lui demanda ce dernier.  —— Je ne saurais.  —— Comment au moins cela s'annonce-t-il ?  —— Ce serait une erreur de vouloir fonder le sens sur le sens lui-même. »  L'irresponsable ne dit mot et s'éloigna.  

Chemin faisant, il rencontra le Gyrovague.  « Affranchissez-moi sur votre dernière histoire, lui demanda-t-il.  —— Je n'ose.  —— Mais au moins le principe.  —— Il est effrayant : c'est la réalité. »  Le Gyrovague n'ayant que dire se dissipa dans la brume.  

Cette histoire était composée au pochoir.  Le vide était son prédicament.  De retour chez lui, Stanley Cubique saisit l'objectivité de la subjectivité et la subjectivité de l'objectivité.  C'est alors que son cerveau explosa.

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  [Œuvre d'Escape, 1990-2015 (achevée, présentée au monde), auteur initial : Escape, France].  
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