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Si nous en sommes à la fin des temps, c'est ce qui ne peut être dit, mais cela est dit, alors, comment se fait-ce ? 2S'il y a eu une question à l'origine, elle n'a pu être dite, mais il a été dit qu'elle n'a pu être dite, mais comment se fait-ce ? 3Si les choses s'évacuent ainsi dans la douleur, il n'en fait nullement montre, mais alors, vers qui se tourner, c'est ce qui ne peut être dit.
4Il y aurait lieu de chercher une solution à ce problème qui en est véritablement un, mais le doute de lui-même se résorbe. 5Il faudrait qu'il apparaisse une solution qui n'en est pas vraiment une, mais rien de tel ne se présente à nous. 6C'est cela encore qui ne peut être dit.
7Au final on constate avec un certain soulagement mêlé d'amertume que ce qui ne peut être dit ne gagne ni ne perd à être dit, mais comment en être assuré quand le Don de Sens nous condamne assurément
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[Condamnation qui est portée à la valeur zéro (ô, néantifiée ! ô, néantifiée !) par le poëte Baudelaire, qui écrit la pièce suivante :
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8Il faudrait pouvoir se résigner à ce que tout ce qui vient ne soit jamais compris.
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