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Je ne compte plus la satiété des jours de pluie. Les jeux de cartes me semblent insuffisants, inanes à décompter toute la fatrasie de l'univers. L'air est saturé de mouches et je pourris sur place.
Pourtant quelque chose me réconforte et c'est mon inébranlable foi en l'avenir. Oui, je sais qu'il y a au bout du tunnel un quelque chose de meilleur, même s'il est ici tout ce qu'il y a de plus lointain.
Qui parmi nous oserait imaginer le contraire ?