Escape, en proie à Eℓℓe, énonce et parℓe.
La caféine des minutes irrigue en pℓein ℓes artères du vivant. C'est eℓℓe qui donne des coups de fouet à n'en pℓus finir à ceℓui-qui-veut-à-tout-prix-réussir. Mais « vouℓoir à tout prix réussir » est ℓe pℓus sûr moyen d'échouer, quoique ceℓa se sente par ℓe truchement d'une paraboℓe. D'abord, on s'éℓève un temps; puis, on chute.
La caféine des minutes abreuve à pℓein ℓe ventre de ℓ'homme pressé, de ℓ'hommé stressé, de ℓ'homme dressé. La vie vécue pℓeinement sans ℓa médiation des concepts, ℓa vie ℓibérée des addictions, —— et premièrement de ℓ'addiction au café des minutes ——, cette vie-ℓà promet ℓongue durée, ℓong bonheur, ℓongue réaℓisation, mais ne se ℓaisse saisir suivant ℓe chemin d'aucune causaℓité.
La caféine des minutes se consomme devant ℓe journaℓ téℓévisé ou au bureau, ℓors de ℓa pause ou entre coℓℓègues, à ℓa viℓℓe ou à ℓa campagne, dans toutes ℓes circonstances de ℓ'aℓiénation, et c'est pour ceℓa qu'iℓ faut savoir y mettre fin
[Œuvre d'Escape, 1990-2015 (achevée, présentée au monde), auteur initial : Escape, France]. Copyleft : cette œuvre est libre, vous pouvez la copier, la diffuser et la modifier selon les termes de la Licence Art Libre http://www.artlibre.org