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Escape, mû par Elle, délivre un enseignement.
Sept huitièmes des problèmes dans le monde sont dûs aux acteurs qui surjouent.⨝ Dans toutes les situations qui se présentent, il est du manque, ou bien de l'excès.⨝ Ce manque ou cet excès crée du déséquilibre.⨝ Ce déséquilibre crée à son tour de nouvelles situations, et au passage des problèmes qui se présentent dans le monde.⨝
§.2 Le temps de dénouer ces problèmes, il s'en présente déjà d'autres.⨝ C'est qu'il ne sert à rien de vouloir les dénouer, tant leur structure est intriquée.⨝ La causalité qui les agit est interne : c'est le désir trop hâtif des acteurs qui surjouent.⨝
§.3 Le temps de ne plus jouer, c'est celui qui abolit ce surjeu.⨝ C'est ce temps qui abolit les problèmes, en coupant les ronces et les taillis à la racine, que le feu ne se propage plus.⨝ Mais cela veut dire renoncer à toute fausse ambition, toute poursuite effrenée, laquelle hâte le destin funeste de l'homme.⨝
§.4 La vérité du jeu de l'acteur réside dans sa capacité à maintenir une tension entre lui et le monde environnant.⨝ Dans le non-jeu détaché de celui qui ne surjoue plus, il y a de la place pour une nouvelle quantité d'être.⨝
§.5 On interrogeait Jean-Claude Van Damme
[Œuvre d'Escape, 1990-2015 (achevée, présentée au monde), auteur initial : Escape, France]. Copyleft : cette œuvre est libre, vous pouvez la copier, la diffuser et la modifier selon les termes de la Licence Art Libre http://www.artlibre.org
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