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➤ Daté d'un peu après juillet 2007
Comme le vent inepte abruti de roseaux
2Entretient le brasier des amants de l'envie
3Feu cônique allongeant les désirs incarnés
4Et comme le détour nous enlace imposant
5.Le besoin d'abuser redevient plus pressant
6La route est bien ardue par-delà le coteau
7Dira-t-on face au mont fatiguant et obvie
8Un marcheur est passé par ici acharné
9Et laissant après lui une empreinte évasive
10.Cherche-t-on une issue à la voie si furtive
11Ma besace est déjà revenue à zéro
12Qu'on disait étonnée du matin sans suivi
13Les matins s'enchaînaient de l'année à l'année
14Et l'on put se dire haut que les fruits avaient chu
15.Un hiver équinoxe et du jour la décrue
16Par ici s'amenuit du soleil le fuseau
17Un calme vespéral dont le lac ne dévie
18D'aucun cil ni de voile à l'espoir suranné
19Et cela pacifie le passant qui s'approche
20.Écartant quelque ronce aggripée à la roche
21Deux soleils saturés des confins boréaux
22Nous renvoient leur reflet qui toujours nous convie
23À céder au vent frais le statut animé
24Et trouver dans le fond la lueur sans abus
25.Hors de moi se trouvaient des milliers de rébus
26Terme interne au voyage en mes yeux de réseau
27Heure étale étends-toi dans le noir assouvi
28Loin du feu l'incolor m'a fait mort et puis né
29Et le pôle accompli en mon corps ne ravale
30.Plus d'absence ou de pleur dans la nuit sépulcrale
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