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Isolé des espaces publics, un homme de la nuit maugréa : « À la pensée que j'ai atteint le plateau, mon sang se fige. Vivre un accroissement sans accroissement, il y a de quoi se figer. Pourquoi donc le jour décroît-il si vite ? N'y a-t-il donc rien à faire ? —— Mais ce n'est pas si dramatique, lui souffla un ami. C'est dans la nature des choses que de vivre des plateaux. —— Ah ! Je le sais ! Mais la nature et moi sommes fâchés, c'est ce que je crains. » Celui qui est fâché avec la nature en récupère tôt ou tard le solde. C'est ce que nous pourrions dire si nous l'idéalisions. Mais le propre de la nature est qu'elle paie chacun également, qu'on l'idéalise ou pas.
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[Œuvre d'Escape, 1990-2015 (achevée, présentée au monde), auteur initial : Escape, France]. Copyleft : cette œuvre est libre, vous pouvez la copier, la diffuser et la modifier selon les termes de la Licence Art Libre http://www.artlibre.org |