un début de carrière

Quand je commençai ma carrière dans les sciences, ce serait peu dire que d'avouer que j'étais mû par un idéal.  À mon entour, mes camarades ne voyaient dans la science qu'un moyen, qu'ils mettaient au service de leurs ambitions.  Je ne veux pas dire par là qu'aucun ne serait un savant, que tous dussent se contenter du statut d'ingénieur (toujours attaché au concret, comme il se doit).  Cependant, je poursuivais mon idée de la science, et cette idée, elle m'était impulsée par le cœur...  Étonnant mariage !  

De ce fait, maintes occasions qui se présentaient à moi, je les refusai, et même dans le rapport humain, tout ne m'intéressait pas.  Par la suite, je devais voir que je n'avais pas raté grand-chose, et même, dit de manière religieuse, je pourrais l'établir comme le fait que j'échappais à de nombreux démons.  Mais qui parle ici de manière religieuse ? car, c'est seulement de la quête de la vérité, et des multiples façons dont elle coalesce en pratique, qu'il est ici question.  

Au final, je n'entrais pas dans la carrière tant vantée, tellement il apparaissait désormais qu'elle ne répondait pas à mes attentes.  Car, c'est une chose d'aimer le Vrai au point d'y consacrer sa mentalité —— mais c'est encore autre chose que de sacrifier les plus beaux efforts d'icelle mentalité, pour ne pas que soit attenté au Vrai...

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