Commentez moi ! J'ai réfracté plus d'images D'après le titre, c'est Érostrate qui s'exprime ici. Sa tirade est une sorte de « profession de foi d'un sceptique », si seulement cette façon de parler n'est pas, justement, une « contradiction dans les termes ». Insistons à ce sujet sur une erreur fréquente, qui est que l'on appelle de nos jours « sceptique » une personne qui estime fausse certaines affirmations, —— par exemple, les gens qui croient que le paranormal n'est pas sont appelés des sceptiques... Or, en toute rigueur, un « sceptique » c'est quelqu'un qui met tout ce qui est affirmé de part et d'autre « en balance », qui estime qu'il lui est impossible d'arriver à une quelconque certitude, et qui donc, ne se prononce pas (ni dans un sens, ni dans l'autre). Ceux qui se qualifient de nos jours de « sceptiques » sont en fait, en toute logique, le contraire des sceptiques, c'est-à-dire des « dogmatiques ». Que n'ont voulu imposer Les dérisoires rivages De ceux qui ont tant glosé, Et les chaînes éternelles De la fatigue et du sang En toute erreur pêle-mêle De ces flots abrutissants Sans relâche combattues, Nulle prise à ces fardeaux, Ils sont le récif qui tue, La clôture, le credo. Un jour un nommé Pyrrhon Pyrrhon d'Élis (en grec ancien Πύρρων / Pýrrhôn) (360-275 av. J.-C.) est un philosophe sceptique originaire d'Élis, ville provinciale du nord-ouest du Péloponnèse. Son activité philosophique se situe à Athènes vers 320, avec, pour disciples, Philon d'Athènes et Timon de Phlionte (à ne pas confondre avec Timon d'Athènes). Il est considéré par les sceptiques anciens comme le fondateur de ce que l'on a appelé le pyrrhonisme. Le sut bien et le clama : « Ce monde que nous créons » D'incertain est un amas ! » Tel qui songe en conviendra, » Aussi mouvant soit son rêve, » Le mirage le tiendra » Jusqu'à ce que nuit s'achève. » Qui peut dire où il en est » D'un état dont rien n'est sûr ? » L'être est-il seulement né ? » Tout vrai reçoit ma censure. » Mais pour compliquer la chose, » Rien de certain, il est vrai, » Et par-dessus tout ma prose, » Moi aussi j'ai mon ivraie. » << >> ___a____ ___b____ ___c____ ___d____ ___e____ ___f____ ___g____ ___h____ ___i____ ___j____ ___k____ ___l____ ___m____ ___n____ ___o____ ___p____ ___q____ ___r____ ___s____ ___t____ ___u____ ...v.... ___w____ ___x____ ___y____ ___z____ ___BA___ ___BE___ ...BI... ...BO... ...BU... ...BY... ___CA___ ...CE... ___CI___ ...CO... ___FO___ ___GA___ ___GO___ .... [Œuvre d'Escape, 1990-2015 (achevée, présentée au monde), auteur initial : Escape, France]. Copyleft : cette œuvre est libre, vous pouvez la copier, la diffuser et la modifier selon les termes de la Licence Art Libre http://www.artlibre.org
J'ai réfracté plus d'images D'après le titre, c'est Érostrate qui s'exprime ici. Sa tirade est une sorte de « profession de foi d'un sceptique », si seulement cette façon de parler n'est pas, justement, une « contradiction dans les termes ». Insistons à ce sujet sur une erreur fréquente, qui est que l'on appelle de nos jours « sceptique » une personne qui estime fausse certaines affirmations, —— par exemple, les gens qui croient que le paranormal n'est pas sont appelés des sceptiques... Or, en toute rigueur, un « sceptique » c'est quelqu'un qui met tout ce qui est affirmé de part et d'autre « en balance », qui estime qu'il lui est impossible d'arriver à une quelconque certitude, et qui donc, ne se prononce pas (ni dans un sens, ni dans l'autre). Ceux qui se qualifient de nos jours de « sceptiques » sont en fait, en toute logique, le contraire des sceptiques, c'est-à-dire des « dogmatiques ». Que n'ont voulu imposer Les dérisoires rivages De ceux qui ont tant glosé, Et les chaînes éternelles De la fatigue et du sang En toute erreur pêle-mêle De ces flots abrutissants Sans relâche combattues, Nulle prise à ces fardeaux, Ils sont le récif qui tue, La clôture, le credo. Un jour un nommé Pyrrhon Pyrrhon d'Élis (en grec ancien Πύρρων / Pýrrhôn) (360-275 av. J.-C.) est un philosophe sceptique originaire d'Élis, ville provinciale du nord-ouest du Péloponnèse. Son activité philosophique se situe à Athènes vers 320, avec, pour disciples, Philon d'Athènes et Timon de Phlionte (à ne pas confondre avec Timon d'Athènes). Il est considéré par les sceptiques anciens comme le fondateur de ce que l'on a appelé le pyrrhonisme. Le sut bien et le clama : « Ce monde que nous créons » D'incertain est un amas ! » Tel qui songe en conviendra, » Aussi mouvant soit son rêve, » Le mirage le tiendra » Jusqu'à ce que nuit s'achève. » Qui peut dire où il en est » D'un état dont rien n'est sûr ? » L'être est-il seulement né ? » Tout vrai reçoit ma censure. » Mais pour compliquer la chose, » Rien de certain, il est vrai, » Et par-dessus tout ma prose, » Moi aussi j'ai mon ivraie. » << >> ___a____ ___b____ ___c____ ___d____ ___e____ ___f____ ___g____ ___h____ ___i____ ___j____ ___k____ ___l____ ___m____ ___n____ ___o____ ___p____ ___q____ ___r____ ___s____ ___t____ ___u____ ...v.... ___w____ ___x____ ___y____ ___z____ ___BA___ ___BE___ ...BI... ...BO... ...BU... ...BY... ___CA___ ...CE... ___CI___ ...CO... ___FO___ ___GA___ ___GO___ ....
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